mon journal d'artiste...

Avec mon stylo...

Comme j'ai passé quelques jours à Paris, je n'ai pas réalisé de toiles. En revanche, j'avais dans mon petit sac mon cahier de croquis, et en voici deux échantillons.

Le premier croquis montre les quais de la gare de Rouen avant le départ.

Le second résume plutôt naïvement l'ambiance prés du Trocadéro vendredi aprés midi. Un monde fou et tout un tas de couleurs. Ne manque que l'odeur des barbes à papa...

Dans mon cahier je travaille essentiellement au stylo bille, j'adore ça. Aux beaux arts mes profs détestaient, ils ne suportaient pas!!!

Ensuite j'utilise ma petite palette d'aquarelles. Parfois je redessine au bic sur les couleurs.

Je ne veux pas vraiment redessiner la scéne telle que je la vois. Je cherche plutôt à traduire l'ambiance, l'air du temps avec un dessin un peu naïf.

L' expo de Tituan Lamazou m'a fait prendre conscience que je dois davantage me servir du modéle. J'adore dessiner et je dois m'en servir dans ma peinture.

...

Avec mes "jaguards" je vais essayer d'adapter cette technique au grand format.

En avoir ou pas...du style!!

Lorsque tu es un jeune peintre les "pros" te disent sans cesse : il faut que tu trouves ton style !!

Alors tu bosses, tu réfléchis, tu fais des tentatives, tu te prends pour ce que tu n’es pas : un abstrait, un conceptuel, un cubiste, et en cherchant, tu t’éloignes peu à peu de ce que tu es vraiment… sans le savoir. Par ce que les "pros" ne te disent pas que tu tentes d'inventer des choses qui existent déjà. le 19°s et le 20°s ont tout raflé: les installations? déjà vu, l'art vidéo? déjà vu, les occupations monumentales? déjà vues.

Toutes ces hésitations permettent de se rendre compte à défaut, non pas de qui tu es, mais de qui tu n'es pas. Il faut juste admettre que  nous faisons tous du neuf avec du vieux.

Alors un jour j’ai tout envoyé balader ! J’ai juste décidé de me faire plaisir... Puisque de toute façon il est vital de peindre, de s’exprimer, de se jeter sur la toile, de fabriquer concrètement ce qui vous touche.

Alors il faut essayer de travailler en toute liberté, cesser de subir et aller de l’avant.

Bizarrement c'est sans le vouloir que mon travail est alors devenu cohérent.  Pourtant je ne cherche précisément plus à avoir un « style ». Il arrive un moment où tu peins juste « comme tu es ». Par ce que tu n'arrives plus à faire autre chose.

Trouver son style n’est d’ailleurs pas si chouette finalement, car j’ai peur de tourner en rond au bout d’un moment…

Nuit fauve...

J'ai décidé de me reposer un peu de peinture en attendant les vacances. J'ai pris mon National Géographic du mois qui est parsemé de fauves magnifiques, et j'ai un peu dessiné.

juste une feuille et un crayon.

Face à tout cet art compliqué qui nous entoure il me semble qu'il est bon, parfois, de revenir à l'essentiel, à la source de toute chose: garder une trace, à un moment T de l'image qui nous touche...

Je vais approfondir l'étude et les croquis, j'ai l'idée vague d'une toile...à suivre.

ps: ceux qui n'ont pas encore feuilleté le National Géographic du mois, foncez au kiosque le plus proche. Il contient des photos fantastiques.

What else ???

voilà c'est fait, le soleil et le ciel bleu sont toujours là mais c'est l'Hiver avec un grand H.

ça s'est passé ce matin, d'un seul coup, juste après que le reveil ait sonné:  températures en chute libre, panne de couette, et finalement option doudoune pour mettre le nez dehors.

aprés cet été indien hors normes nous nous étions habitué au t-shirt en octobre, sauf que c'était loin d'être normal et que là, visiblement, les pendules sont remisent à l'heure. un peu Hard les pendules!!!

pour se remettre de ces émotions et dans cette perspectice hivernale peu engageante le chat et moi on survi grâce à notre totem; à savoir notre machine Nespresso. oui mon chat boit du café. ça fait quoi un chat qui boit du café? ça trempe sa pâte, sa lèche sa pâte et aprés ça court dans tous les sens tel un O-S-N-I ( objet spead non identifié). finalement il en faut peu pour être heureux; comme dirait l'autre "What else?"...

Petits bouts de nous...

Je me suis amusée à regarder les rugbymen avant que le match commence. Chacun y va de sa petite superstition. Qui d'embrasser un médaillon, qui de toucher le sol pour sentir le terrain avant la vibration.

Je me dis que finalement nous sommes tous les mêmes. Nous avons besoin d'un tas de petits "rien".

Voici tous mes petits morceaux, mes fétiches, tous ces inutiles indispensables à mon environnement de travail. La récolte fait partie intégrante de la création. Certains fragments servent tout de suite, d'autres sont là, en attente, lambeaux de promesses sans lesquels je ne pourrais pas peindre...

Dans ma ville.

En ce moment la fête se prépare.

J'aime bien voir les attractions pousser comme des champignons au bord de la Seine.... Bientôt les odeurs de barbe à papa et de pommes d'amour envahiront les rues de Rouen.

Photos sans trucages.....

à tous ceux qui ne comprennent pas pourquoi je suis tombée amoureuse de la

Normandie...

Voici quelques couleurs de mon week end!!! Halte aux idées reçues, ici aussi il fait bon vivre.

Progression?

                                                     

Des fois j'aimerais bien que ce soit comme une opération mathématique. A+B=C, pas de complications tordues.

Mais la peinture ce n’est pas comme cela que ça fonctionne, et le doute est le seul carburant qui permet d’avancer.

Alors Il n’y a qu’un moyen de savoir : il faut tester.

Et des fois on se plante. Le résultat n’est pas bon.

Le problème c’est que lorsque je commence une toile l’idée est floue, incertaine. Qui peut choisir un chemin lorsqu’il ne sait pas vraiment où il va ?

Il y a toujours un moment où mon tableau ne me convient pas, où je déteste ce que j’ai fait, où je suis sûre de ne pas avoir atteint ce but que je me suis fixée sans le connaître. Alors il y a abandon, je laisse les choses reposer. Parfois ça dure un jour ou une heure, parfois ça prend des mois. Et puis je trouve, je comprends où je peux aller, je vois où la toile veut en venir. Là, en un instant tout se dessine.

Alors voilà où j’en suis aujourd’hui : le personnage a disparu, le soleil s’est levé, mais est-ce toujours une progression lorsque les choses avancent ?

Cherchez l'intrus !!!!

J'AI DECOUVERT UN OUTIL BIZARRE DANS MON ATELIER... bIEN CLASSé AU MILIEU DE MES éCHANTILLONS DE PAPIER. là où JE STOCKE MES TROUVAILLES ET MES DENTELLES. iL SEMBLERAIT QUE LE LIEU SOIT CONFORTABLE...