Je me suis amusée à regarder les rugbymen avant que le match commence. Chacun y va de sa petite superstition. Qui d'embrasser un médaillon, qui de toucher le sol pour sentir le terrain avant la vibration.
Je me dis que finalement nous sommes tous les mêmes. Nous avons besoin d'un tas de petits "rien".
Voici tous mes petits morceaux, mes fétiches, tous ces inutiles indispensables à mon environnement de travail. La récolte fait partie intégrante de la création. Certains fragments servent tout de suite, d'autres sont là, en attente, lambeaux de promesses sans lesquels je ne pourrais pas peindre...
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