Aujourd’hui je me suis levée aphone.
Pour mon travail je parle toute la journée alors ma « doctouresse » m’a dit : il faut vous arrêter une semaine pour reposer votre voie, sinon ça va durer.
Passée la dose de mauvaise conscience, j’ai dormi, mangé ma soupe dormi… puis je me suis ennuyée grave !!!
Alors j’ai remis mon établis dans le salon, j’ai déballé un support, et j’ai peins.
Toutes mes questions sur le pourquoi du comment ont alors trouvé une réponse, la réponse: je peins quand je m’ennuis. Quand je suis trop malade pour sortir, pour suivre un film ou papoter avec les potes, ou jouer aux cartes. Je peins quand je suis naze, OUT, hors service.
Je peins quand je suis malade. (!!!)
Je me console de cette révélation en me disant que
c’était pareil pour Van gogh, Munch, Bacon, j’en passe et des meilleurs. Je sais je suis gonflée dans les comparaisons, je prends « trop la confiance » !! Mais bon, ils étaient énormement malades ils ont donc produit d'énormes chefs d’œuvres.
Moi j'ai juste une trachéite...
La dernière fois que je me suis remise à peindre j’avais…une petite fracture ouverte de la jambe (les artistes ne devraient jamais faire de la moto) ; donc suite à cet accident j’ai peins sans m’arrêter pendant 13 mois.
Bon, pour une trachéite je pense être sûrement moins productive, mais il me semble que pour moi en peinture comme à moto, le plus dur c’est de démarrer…
je ne vais pas non plus espèrer être malade pour peindre, loin de moi cette idée, mais en y réfléchissant bien je crois deviner pourquoi tant d'artistes, et parmis les plus brillants se sont fait autant de mal.
Donc voilà le début de mon nouveau travail à savoir la première couche (encre et papiers), d’un paysage de grottes. J’en profite pour tester un nouveau support : bois sur châssis…à suivre.
D'art, d'art !...dur, dur ?
Penses-tu qu'Edvard MUNCH était, lui aussi aphone, le jour ou il a entrepris de peindre son célèbre tableau intitulé "Le cri" ?
Que l'inspiration ne te quitte jamais...
Rédigé par : D'clic | mardi 06 fév 2007 à 22H41